Les sciences cognitives englobent les 6 disciplines que sont : la psychologie, la philosophie, les neurosciences, la linguistique, l’intelligence artificielle et l’Anthropologie. C’est un domaine vaste, parce qu’il est pluridisciplinaire et des étudiants ayant des formations variées peuvent le rejoindre, des licenciés en biologie à ceux de l’informatique en passant par les mathématiques, la psychologie et les sciences humaines.
Un Master en science cognitive est donc une formation multidisciplinaire qui fournira les connaissances académiques et techniques sur l’esprit humain et abordera les grands fondements de la cognition humaine, comme le raisonnement, le langage et la mémoire, afin que les ingénieurs cogniticiens puissent aussi bien analyser la cognition humaine que modéliser cette même cognition dans des domaines tels que la robotique ou l’intelligence artificielle.
Les débouchés dans le monde professionnel
Le point fort de ce master est le fait qu’il soit polyvalent de par le grand nombre de disciplines qui le composent. Il ouvre donc un large éventail dans le monde du travail, on peut citer les principaux exemples :
- Cogniticien : spécialisé dans l’Intelligence artificielle, il conçoit différentes machines dans des domaines variés : télémédecine, conception de drones, prothèses robotiques, etc. Le cogniticien programme ces machines afin que leur raisonnement se rapproche de celui d’un être humain.
- Psychocogniticien : intervient dans la conception des systèmes automatisés.
- Chargé d’études et de recherche en sciences de l’homme.
- Spécialiste de l’e-learning, des interfaces multi-utilisateurs, ou encore de la révision de logiciels.
- Conseiller en recherche et développement.
Pour résumer, un ingénieur cogniticien pourra travailler dans des domaines très variés : Information, Cognition, Robotique, Intelligence artificielle, Communication, etc.
De nombreuses entreprises pourront le recruter dans le secteur des transports, de l’aéronautique, dans l’industrie automobile, de la sécurité et toutes les sociétés portées sur les nouvelles technologies.
Les débouchés dans le monde de la recherche :
Avec un Master en sciences cognitives, vous êtes beaucoup plus orienté vers le domaine de la recherche, cette formation vous prépare avant tout vers un avenir de chercheur ou d’enseignant-chercheur.
C’est d’ailleurs vers une carrière de chercheur que la majorité des étudiants s’orientent malgré la possibilité d’un travail en entreprise.
Le monde de la science cognitive est vaste et ce n’est donc pas les sujets à traiter qui manquent. Avec un Master en sciences, vous pourrez poursuivre un doctorat dans des domaines tels que la neuro-cognition, les sciences de l’ingénierie, ou les interactions hommes/machines.
Vous pourrez également être recruté par l’un des nombreux laboratoires de recherches pour traiter des sciences de la cognition, et au vu des différents sujets que propose ce domaine d’études, le chercheur ne trouvera pas le temps de s’ennuyer, et ce, en travaillant sur des sujets aussi variés qu’intéressants.
Envisagez un cabinet de conseils
Plusieurs débouchés sont donc possibles pour les sciences cognitives, mais il est aussi possible de rejoindre des cabinets de conseils. Cela est expliqué par les nombreux secteurs compatibles, car nous avons constaté que cette voie s’adaptait parfaitement à l’ergonomie, la recherche pharmaceutique… Plusieurs postes sont donc à envisager à la suite de vos études :
- Un analyste, un comportementaliste ou un psychothérapeute.
- Un professeur des écoles, des collèges ou des lycées.
- Un attaché territorial.
- Un chef de projet, un chargé de mission ou un chargé d’études.
Cette polyvalence explique sans doute l’engouement pour cette discipline, car vous avez ensuite le choix de vous orienter dans la voie que vous privilégiez. Lorsque votre licence en sciences cognitives a été obtenue, vous avez la possibilité de poursuivre vos études afin de vous perfectionner. À nouveau, plusieurs secteurs sont à votre disposition :
- Un master classique ou professionnel.
- Une école d’ingénieur vous tend les bras.
- Le concours de la fonction publique est possible.
- Du côté de l’université, le choix est vaste avec une licence en sciences humaines, un master avec une mention en psychologie…
Quels sont les objectifs et les compétences ?
Si vous envisagez une telle formation, vous devez impérativement vous familiariser avec le contenu. En effet, les objectifs sont assez simples, ils consistent à maîtriser pleinement les systèmes Homme/Homme et Homme/Machine. Vous devez être capable de mettre en oeuvre diverses démarches comme pour les méthodologies qui s’articulent autour de l’utilisateur. Bien sûr, l’évaluation des produits, des environnements, des organisations doit être maîtrisée à la perfection. Vous devez être capable de contribuer à la planification ou encore à assurer une interface entre les utilisateurs et les concepteurs.
Les compétences sont différentes en fonction de la branche que vous choisissez. Afin de limiter au maximum les erreurs d’orientation, il est conseillé de se focaliser sur le contenu des diverses formations. Cela est valable si vous envisagez le parcours cognition, ergonomie, handicap ou technologies. À chaque fois, la même rigueur est indispensable. Vous n’êtes pas contraint de rester en France, car l’international vous tend les bras. Dans ce contexte, vous suivez un stage à l’étranger ou encore vous optez pour un semestre de mobilité. Cela est valable pour le M2 ou le S3. C’est intéressant puisque vous découvrez une nouvelle culture, une façon de travailler qui est parfois totalement différente et surtout vous êtes en mesure de vous familiariser avec d’autres méthodologies. Ces dernières seront sans doute enrichissantes lors de votre retour en France, vous pourrez ainsi les appliquer sans aucune difficulté dans votre quotidien.
Il existe enfin des séminaires thématiques susceptibles d’enrichir un peu plus vos compétences. Il est conseillé de diversifier au maximum l’enseignement pour ne pas vous lasser et vous améliorez ainsi vos facultés.